Unlike the Sahara or Southern Africa, the rock art of Central Africa is still largely unknown today. Crossing ethnological, historical, archaeological and mythological points of view, this book illustrates that rock art played an important part in Kongo culture.
Unlike the Sahara or Southern Africa, the rock art of Central Africa is still largely unknown today. Despite being reported as early as the 16th century by Diego del Santissimo Sacramento, the rock art of the Kongo Central, an area encompassing parts of modern day Angola, Cabinda, the Republic of the Congo, Democratic Republic of the Congo, and Gabon, has never been widely researched and its age remains uncertain. Populated by the Ndibu, one of the Kongo subgroups, the Lovo massif is in the north of the ancient kingdom of Kongo. Even though this kingdom has, since 1500 AD, been one of the best documented in Africa, from historical sources as well as ethnographic and anthropological sources for the more recent periods, it remains largely unrecognized archaeologically. With 102 sites inventoried (including 16 ornate caves), it contains the largest concentration of rock art sites in the region, representing more than 5000 rock art images. Crossing ethnological, historical, archaeological and mythological points of view, this book illustrates that rock art played an important part in Kongo culture. Like historical sources or oral traditions, it can provide historians with important documentation and contribute significantly to the reconstruction of Africa's past. French description: À la différence des arts rupestres du Sahara ou d’Afrique australe, ceux d’Afrique centrale restent encore aujourd’hui largement méconnus. Bien que signalé dès le XVIe par Diego del Santissimo Sacramento, l’art rupestre du Kongo Central n’a jamais fait l’objet d’une recherche de grande ampleur et son âge reste toujours incertain. Peuplé par les Ndibu, un des sous-groupes kongo, le massif de Lovo se trouve dans le nord de l’ancien royaume de Kongo. Même si ce royaume est, à partir de 1500, l’un des mieux documentés de toute l’Afrique tant par les sources historiques que par les sources ethnographiques et anthropologiques pour les périodes plus récentes, il reste largement méconnu sur le plan archéologique. Avec 102 sites inventoriés (dont 16 grottes ornées), il contient la plus importante concentration de sites rupestres de toute la région, ce qui représente plus de 5000 images rupestres. En croisant les points de vue ethnologique, historique, archéologique et mythologique, j’ai pu montrer que l’art rupestre a bel et bien une part importante dans la culture kongo. Au même titre que les sources historiques ou les traditions orales, il peut apporter aux historiens une documentation de premier plan et contribuer à reconstruire le passé de l’Afrique.
Contents
Remerciments; Chapitre 1 Le Massif de Lovo, un Patrimoine Méconnu; Chapitre 2 Présentation du Massif de Lovo; Chapitre 3 Historique des Regards; Chapitre 4 Méthodologie; Chapitre 5 Présentation des Sites; Chapitre 6 Apport d’une Documentation Nouvelle; Chapitre 7 Analyse de la Matière Picturale; Chapitre 8 Éléments de Datation; Chapitre 9 L’Art Rupestre en Contexte : un État des Lieux; Chapitre 10 Les Sources Capucines; Chapitre 11 La Croix Kongo à travers les Siècles; Chapitre 12 La Figure du Lézard : une Piste Possible ?; Chapitre 13 Les Motifs Dérivés de la Vannerie et du Textile; Chapitre 14 L’Art du Mythe; Chapitre 15 L’Art Rupestre du Massif de Lovo au sein des Zones Kongo et Mbundu; Chapitre 16 Le Massif de Lovo, quel Futur ?; Épilogue; Bibliographie; Volume 2 : Annexes (online)
About the Author
Expert au comité de l’ICOMOS pour l’art rupestre (CAR) et pour la gestion du patrimoine archéologique (ICAHM), Geoffroy Heimlich est docteur en archéologie auprès de l’Université Libre de Bruxelles et en histoire auprès de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Sous la codirection de Pierre de Maret et Jean-Loïc Le Quellec, sa recherche doctorale a porté sur l’art rupestre du Kongo Central, en République démocratique du Congo. Il est actuellement chercheur associé, en France, à l’Institut des mondes africains (IMAF) et, en Belgique, au Centre de recherches en archéologie et patrimoine (CReA-Patrimoine) de l’Université Libre de Bruxelles et au Musée royal de l’Afrique centrale de Tervuren, ainsi qu’en Afrique du Sud, Honorary research fellow au Rock Art Research Institute de l’Université de Witwatersrand, à Johannesburg. Depuis 2016, il est également directeur de la mission archéologique « Lovo » du Ministère français des Affaires étrangères, en République démocratique du Congo et en Angola.